Touchant, lucide, Ce qu'il faut de nuit est un hymne au courage, à la constance, à l'amour filial, à la vie, à la mort. C’est mon tour. Un premier roman magistral et d'une justesse folle, sur l'immense difficulté de la paternité et la transmission. Mon peu d’énergie, je l’ai gardé pour continuer à travailler, continuer à faire bonne figure devant les collègues et le chef, garder ce foutu poste. Souvent quand même. » Fus grand dès ses treize ans. Ce récit bouleversant, sociétal est la somme de tous. Le pitch C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. La plupart ne travaillent pas le lundi. Jusqu’au curé qui est passé plusieurs fois la bénir en douce. Tout simplement réussi et c'est ce mot, simplement, qui est la réussite de Laurent Petitmangin... Bravo. Fus ne m’avait pas lâché de toute la cérémonie, plein de tristesse, pénétré par cette journée. Je vous mets au défi de ne pas trouver de résonance dans Ce qu'il faut de Nuit de Laurent Petitmangin, parce que vous allez être bouleversés et ébranlés comme rarement. Ce premier roman vibrant retranscrit avec justesse et sensibilité la douleur sourde d'un père qui voit son fils s'éloigner peu à peu. » et puis repartent. Il tacle. L'auteur pose aussi une question fondamentale : peut-on tout supporter au nom de l'amour paternel, au nom de l'amour fraternel ? Les années passent, et les enfants grandissent. Il faisait ce qu’il fallait. On n’allait pas à la messe, mais la moman voulait un petit quelque chose, enfin j’avais imaginé, on n’en avait guère parlé. Le temps où les maîtres des petites classes l’aimaient bien. Les années passent et les enfants grandissent. Jérémy. Magnifique texte qui m'a ému, on va dire que pour le Goncourt, c'est fait... Un roman entamé ce matin et lu d'un jet. On a nos joueurs préférés, ceux qu’il ne faut pas toucher. Sauf que celui-ci existe vraiment. Une histoire faite de petits riens, qui font une belle vie. Ils auraient le temps de faire de l’anglais en quatrième. Un monde d’hommes morne. Valérie Caffier et Lucie Lisant, Librairie Le Divan à Paris, Mandy, Librairie les cordeliers à Romans-sur-Isère, Olivier, Librairie Le Neuf à Saint-Dié-des-Vosges, Laetitia, Librairie Maison de la Presse à Les Herbiers, Lydie Zannini, Librairie du théâtre à Bourg-en-Bresse, Delphine Eledjam-Cambet - Librairie AB de Lunel, Kim, Librairie Ombres Blanches à Toulouse, Antoine, Librairie L'oiseau moqueur à Sucy-en-Brie, Valérie Schopp - Librairie L'Arbre à mots à Rochefort, Aurélie Barlet, Librairie La Pléïade à Cagne-sur-Mer, Yann Leray, Librairie Alpha Bureau à Monistrol-sur-Loire, Matthieu Lartaud, Librairie Decitre à Grenoble, Alain Broutin, Librairie Pages d'encre à Amiens, Gilbert, Librairie Bleu comme une orange à La Talaudière. Il prend son assiette, se sert et va s’installer devant les programmes de l’après-midi. Médecins aussi, mais surtout ingénieurs à la SNCF. Un peu soulagés quand même qu’elle ne soit pas passée. Faire gaffe aux courts-jus. On habite le 54, mais on soutient Metz dans la région, pas Nancy. À la luxo. Je l’ai regardé dégringoler petit à petit. Ses carnets étaient moins bons, mais qu’est-ce que ça pouvait faire ? Enfin le texte a été sélectionné parmi les titres proposés au Festival des premier roman de Laval et Chambéry et fait partie de la sélection de Rentrée Littéraire France Inter/Le Point, de l'opération Attention Talents ! C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Gillou était déjà rentré avec le Jacky. Ça devenait n’importe quoi, les gars ne travaillaient plus et attendaient juste qu’on sorte les bouteilles. De l'amour et du silence dans ce premier roman, et c'est bouleversant. Date de sortie : Août 2020 . De sa mère qui pouvait à peine quitter le lit. Un trio d'hommes ébranlés dans leurs convictions profondes. Ce qu'il faut de nuit a déjà rencontré un fort succès ce qui lui a valu l'attribution plusieurs prix : Le Prix Fémina des Lycéens, Le Grand Prix du Premier Roman, le prix Stanislas 2020, le prix Feuille d'or des Medias 2020, le Prix du Barreau de Marseille ainsi que le prix Georges Brassens 2020. Parfois les infirmières la maquillaient un peu, mais elles ne pouvaient pas cacher le jaune ocre qui prenait semaine après semaine son visage mal endormi, et surtout ses bras qui sortaient du drap, déjà en fin de vie. Certains, comme le Mohammed, viennent me serrer la main, « inch’Allah on leur met la misère, il est en forme le Fus aujourd’hui ? Ce qu'il faut de nuit. Vous couchez pas trop tard, si tu as besoin tu vas voir chez le Jacky, ils savent que vous êtes seuls ce soir. Un texte d’une finesse et d’une sensibilité rares, qui dit l’imperceptible avec les mots d’un monde qui vacille. Même le curé avait eu du mal. C’est mon dimanche matin. Ce qu’il faut retenir de la nuit. Et puis Fus a commencé à moins bien travailler. Ce qu'il faut de nuit, tout en pudeur nous conte ce que c’est que d'essayer d'élever un enfant, de bâtir un homme malgré les failles et en dépit d'une vie qui roue de coups. Elle a mis du temps cette chaîne à se lancer, peut-être trop de temps. Une histoire d'amour, de famille. On avait déjà trente-quatre ans tous les deux quand notre Gillou est né. Moi, j’étais avec le jeune, au bout du terrain, là où il y avait encore de la place pour trois pleines travées, un coin bien vert, en surplomb de la vallée, un bel endroit, dommage qu’il soit si près de toute cette mort. Parfois le gars se rebiffe, mais Fus est grand, et quand il joue il a un air mauvais. Il parlait à Gillou, le réveillait le lendemain, lui préparait son déjeuner. Leave a Reply Annuler la réponse. Un roman social tout en subtilité, des personnages complexes et attachants, une tension permanente. Créé le 25/08/2020. Les derniers jours de sa mère. On lui mentait, on lui disait qu’elle avait meilleure mine et que le professeur, croisé dans le couloir, avait l’air content. Un 1er roman qui sonne et désarçonne. Jérémy faisait partie de la classe printemps, comme on l’avait appelée alors. Ce qu'il faut de nuit Petitmangin Laurent Rentrée littéraire 2020-A découvrir-LA FEMME A PART – Vivian Gornick 24 novembre 2019 LE TRAM DE NOËL – Giosuè Calaciura 19 janvier 2021 MA REINE – Jean-Baptiste Andrea 2 janvier 2020. Mis à jour le 25/08/2020. Écouter le livre audio Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin, narré par Pierre-François Garel | Charybde 27 : le Blog - 3 janvier 2021. Auteur. Et encore, je me demande si certains, au fond d’eux-mêmes, n’auraient pas préféré que ça pète un bon coup. Il y a ce moment avec les cris des gens, le bruit des crampons qui se collent et se décollent de l’herbe, le coéquipier qui râle, qu’on ne trouve pas assez tôt, pas assez en profondeur, cette rage gueulée à fond de gorge quand ils marquent ou prennent le premier but. Le deuil de sa mère. Dans une langue en juste adéquation avec la modestie et la dignité de ses personnages, Laurent Petitmangin dépeint une France marginalisée, éloignée de tout, qui n’intéresse personne. ». Une écriture directe, un livre poignant et modeste, bouleversant comme le poème de Supervielle qui donne son titre à ce premier roman. Les années passent, et les enfants grandissent. Et chaque fois, Laurent Petitmangin trouve le mot juste. ISBN : 978-2-35887-679-7. Coup de cœur de la rentrée ! parce que c'est un grand texte. Je pense qu’il avait un peu honte. Un roman social aussi sublime que douloureux. Un grand merci à eux. Lisez « Ce qu'il faut de nuit » de Laurent Petitmangin disponible chez Rakuten Kobo. Laurent Petitmangin. Il faut monter quinze kilomètres plus haut, au Luxembourg, pour trouver un terrain encore mieux entretenu. « Gros,   tu me laveras les maillots ? Dans d’autres circonstances, ç’aurait été l’enfant modèle, vingt fois, cent fois, mille fois récompensé. Laurent Petitmangin, Ce qu’il faut de nuit, La Manufacture de livres, 2020 Par François Lechat. La maladie de sa mère. Texte puissant sur la petite vie des petites gens, sur le hasard malheureux et sur l'amour taiseux mais teigneux, ce roman m'a battue au fer et laissée pantelante. Avec Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin signe un roman social aussi sublime que douloureux. L'auteur de l'article : ... Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Fus l’aimait bien. J’ai ma place. Les sujets sont toujours les mêmes, l’école du village qui ne va pas durer en perdant une classe tous les trois ans, les commerces qui se barrent les uns après les autres, les élections. Il m’avait proposé une cigarette. Format : epub . Une histoire de famille, de convictions, de choix et de … Et trouvait encore le temps de nettoyer derrière lui. La moman prenait des notes qu’elle relisait aux enfants le soir. Une histoire d'amour. La petite cahute qui sert aux apéros et à la remise du matériel a été repeinte l’année dernière. Ce n’est pas donné à tout le monde. » Voilà l’oraison. Au début, il prenait ses devoirs à l’hôpital, puis il a fait comme moi, il s’est juste assis près du lit, il a regardé le lit, sa mère dans le lit, mais surtout le lit, les draps, comment ils étaient agencés. Il y avait l'avant. août 2018. On aurait dit qu’ils lui en voulaient un peu de sa résignation, d’avoir donné une si piètre image. C'est un récit où les émotions explosent, un tourbillon qu'on lit presque en apnée. La Manufacture du livre, avec ce premier roman qui prend aux tripes et qu'il est impossible de refermer une fois entamé, publie un incontournable de cette rentrée littéraire. Une vingtaine de gamins qui étaient arrivés en mars-avril avec les parents tout juste embauchés et qui avaient réamorcé une classe supplémentaire de cours élémentaire et une de cours moyen dès la rentrée suivante. En revanche, dès qu'il y a un souci, il faut agir en fonction de la nature du problème. Article réservé aux abonnés . Vue directe sur la seule publicité du terrain, le kebab qui fait tout, pizza, tacos, l’américain, steak-frites dans une demi-baguette, ou le Stein, saucisse blanche-frites, toujours dans une demi-baguette. Car il fallait bien nourrir mes deux zèbres, tenir bon sans boire jusqu’à ce qu’ils se couchent. Latin et allemand. Nous étions toujours les premiers, au premier rang, coincés derrière les petits pupitres des enfants. Un roman qui saisit et sonne le lecteur, comme une rixe entre deux bandes dont personne ne sort vainqueur. Quand la rage ne vous laisse comme option que de mettre l'autre à terre, ou de lui tendre la main.C'est l'amour inconditionnel d'un père qui doit faire face à la haine... C'est un récit où les émotions explosent, un tourbillon qu'on lit presque en apnée. Juste nous observer, sans même nous sourire. Plus capable de m’asseoir à côté de lui, quand il était en larmes sur son lit, plus capable de lui mentir, de lui dire que cela allait bien se passer pour la moman, qu’elle allait revenir. Ceux-ci grandissent et commencent très tôt à prendre leur destin en main. Le narrateur, qui travaille à la SNCF élève seul ses deux fils depuis la mort de « moman » après une agonie de trois ans, cancer. Un premier roman fort et sensible, qui vous emporte. Et c’est fulgurant. Qu’est-ce que j’allais leur faire à manger ce soir ? Pas une fois, il n’eut à aller voir le Jacky. Prenez votre agenda et le 20 août prochain ; réservez une plage horaire pour vous précipiter chez votre libraire. Un bel endroit. Comme si le gamin ne passait pas ses dimanches à Bon-Secours. Les années passent et les enfants grandissent. Je l'ai lu d'une traite et j'en sors scotchée. Même quand la grêle avait explosé la verrière de la cuisine, des cailloux gros comme le poing. De quoi avais-je eu peur ? D’avoir profité d’une de ces heures où elle était bien consciente et d’avoir écouté avec elle les bruits de la cour. Pingback: Les 25 lectures les plus marquantes pour Hugues en 2020 | Charybde 27 : le Blog - 8 janvier 2021 Le terrain est bien éloigné de tout, cadré de peupliers, le parking en contrebas. C’est comme ça. Pas toujours. Un ou deux gars au chômage depuis l’Antiquité. La journaliste du Répu n’en finissait pas de faire la route pour les raconter tous devant cette chaîne, symbole qu’on pouvait y croire. Si cette histoire bouleverse à ce point, c’est parce que Laurent Petitmangin a trouvé le style juste pour la raconter. Attendez-vous à sortir bouleversés de ce roman, sensible et déchirant... Un premier roman étonnant par son style vif, ses phrases courtes et évocatrices. On ne l’est toujours pas d’ailleurs. critique, avis sur Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin . À piocher. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. Justesse du ton, personnages plus vrais que nature, peinture sociale affutée; un premier roman impressionant. Un chant pour les pères. Une tragédie de l’amour inconditionnel, avec cette phrase, bouleversante : «C’était mon fils. Ce premier roman de Laurent Petitmangin vaut un bon essai politique. On se les fait sucer dès qu’ils brillent un peu. Un premier roman prometteur ! Une leçon de vie dont il faut prendre acte. Il aime tacler. Plus besoin de déplier les tables comme on le faisait vingt ans avant. Elle s’était démenée pendant trois ans avec son cancer. J'ai eu les larmes aux yeux dès la 12ème page ! Il a largué les derniers copains du bon temps. Je savais que les autres m’attendaient au bistro pour le café et les brioches que j’avais commandés la veille. Sur le coup des huit heures, après le service du souper, on sortait soulagés d’y être allés. Taille : 144 Ko. Si à la fin du chapitre vous n'avez pas le coeur brisé, c'est que vous n'en avez pas ! Il paraît qu'un grand texte est universel, qu'il sait parler à toutes et à tous. Beau, résolument, intensément beau. Achat Ce Qu'il Faut De Nuit à prix bas sur Rakuten. James Harden a été très en vue pour son premier match à Houston depuis son transfert à Brooklyn, avec un triple-double. Un premier roman bouleversant qui vous hante longtemps après que vous l'avez reposé, la gorge nouée. Petitmangin a l'art de porter sur ses personnages - même vaincus, mêmes coupables - un regard terriblement humain. C’est un récit court et intense, on le dévore la gorge nouée tant chaque phrase sonne juste. Rien n'est en trop, rien n'est gratuit dans la narration. Et l’air toujours frais, même en plein été. Les années passent, et les enfants grandissent. La moman n’était pas bravache. Elle avait inscrit Fus au latin, parce que c’étaient les meilleurs qui faisaient latin, ça servait à bien comprendre la grammaire, c’était de l’organisation, comme les mathématiques. Au sortir du cimetière, un jeune, le fils d’un des gars de la section, m’avait abordé. Mais je crois qu’elle énervait les médecins, pas assez motivée, pas assez de gueule en tout cas. Premier roman de Laurent Petitmangin, Ce qu'il faut de nuit dénoue les liens d'amour entre un père et un fils qui semblent ne plus se connaître, entre deux frères qui s'aiment et s'admirent mais ne savent pas se le dire, entre trois hommes unis pour toujours malgré les orages et les tempêtes. Pendant des heures. Découvrez toutes les formules d'abonnement à Télérama. Ceux au collège ont eu beaucoup moins de patience. Roman court, pas un mot de trop, sur la paternité, la confiance, la vie qui coule sans qu’on en tienne les rênes. – T’es mon petit frère, t’inquiète, je te revaudrai ça. Il avait des excuses toutes trouvées. Un roman intime et social lu comme un contrepoint à Leurs enfants après eux, le Goncourt 2018. « Comme les jours d’avant, pas plus pas moins. Vous savez, monsieur, votre femme ne s’est jamais réellement révoltée contre sa maladie. Vous ne reprendrez votre activité qu'après l'avoir lu, mais dans un état différent : tripes nouées, yeux rougis, un peu sonné. Ses parents sont arrivés il y a quinze ans, quand l’usine de carters a monté sa nouvelle ligne de production. Pas de bruit, juste l’autoroute au loin, un fin ruissèlement qui nous tient au monde. Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. Faire gaffe, crevé comme je l’étais, un peu chlasse parfois, de ne pas faire une connerie. Pas plus pour l’autre. Mais j’avais plaisir à fumer avec ce jeune gars comme si de rien n’était. On fait attention à notre voiture quand on la gare près du stade. Quelle découverte ! Un premier roman inoubliable, Laurent Petitmangin écrit comme on vit. Où étaient rangées les affaires d’hiver ? Ce qu’il faut de nuit est son premier roman. Cette critique est réservée aux abonnés Déjà abonné ? Je ne m’énerve jamais, je ne gueule jamais comme les autres, j’attends juste que le match se termine. ». PRIX FEMINA DES LYCÉENS - PRIX LIBR'A NOUS. Quel uppercut que ce 1er roman ! Ce premier roman, bref et tranchant, fait entendre une voix singulière, socialement située. de Cultura ainsi que des sélections de rentrée de la Fnac, de Decitre et du Furet du Nord. Sur ce que l'on porte, volontairement ou malgré soi. Bluffant.Tout y est, le style, l'histoire, l'émotion. Elle avait de l’ambition pour les deux. Alors, personne à son enterrement ne m’avait parlé de son courage. Le jour où on avait enfin formé les contremaîtres et les opérateurs, le jour où on avait enfin trouvé le moyen de traiter à peu près correctement le foutu solvant, rien du tout, quelques centilitres par jour qui s’échappaient et qui bloquaient l’accréditation, on était à nouveau en pleine crise, celle des banques, celle qui allait achever la ligne et ses résidus en deux coups les gros. À sept heures, je me lève, je fais le café pour Fus, je l’appelle, il se réveille aussi sec sans jamais râler, même quand il s’est couché tard la veille. Qu’est- ce qu’on ferait dimanche ? Fus s’arrache sur le terrain. Une ville et des vies qui somnolent. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Tout donner, douter, accepter de pardonner, et par dessus tout aimer. Ce qu’il faut de la nuit, de Laurent Petitmangin, 187 p, 16, 90 €, La Manufacture de Livres. Suffisamment vicieux quand même pour lui … Bouleversant. Impossible de ne pas dévorer d’un trait ce court texte déchirant et beau. On est quatre, cinq, rarement plus. On tracte ce qu’il faut. Tout ce qui lui arrivait m’arrivait.». Une grande claque ! Pour les enfants aussi, c’était mieux, plus correct. La moman, elle, savait s’en occuper, de Fus et de Gillou. Jérémy et Fus se sont vus jusqu’au collège. Elle ne m’avait rien fait promettre. Un roman fort et marquant parce que riche d'humanité ! Une voix paternelle bouleversante et désespérée. Langue :Français . Jérémy tout court, car il n’est pas du coin et nous reprend à chaque fois avec notre manie de mettre des « le » ou des « la » partout. Les rares embellies dont il fallait profiter. C’était pas la vraie vie, pas comme ça que sa vie était faite en tout cas. Un premier roman remarquable et très émouvant. Les autres diront une vie de merde, une vie de drame et de douleur, moi je dis, une belle vie.".
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