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Communauté d’intérêts

Pour vivre, les entreprises ont besoin de vendre et de réaliser des profits.

Pour vivre, les salariés ont besoin de travail (donc que les entreprises vendent) et d’être payés à la fin du mois (donc que les entreprises soient profitables).

Loin d’être une «Lapalissade», il s’agit-là d’une vérité qui me semble de plus en plus oubliée. D’un côté nous assistons aux excès du capitalisme financier qui dans la recherche d’une profitabilité « à tout prix » détruit des emplois et appauvrit la population, crée de l’insécurité et met de la pression.

D’autre part on assiste à des revendications sociales et des promesses électorales qui ne relèvent pas du bon sens. Dans un cas comme dans l’autre l’entreprise comme les salariés en pâtissent directement ou indirectement.

Et pourtant nous sommes dans une période particulièrement difficile. La plus difficile même que nous n’ayons jamais connue. Les affaires sont plus ardues à conclure et l’on sait qu’il va falloir travailler plus longtemps. Ce n’est pas en restant campé sur des positions, qui pouvaient se justifier dans une époque précédente et dans un autre contexte, que l’on va pouvoir s’adapter à cette situation nouvelle. C’est le sort et le bien être de la nation, des entreprises et de la population qui est en jeu.

C’est le moment ou jamais de parler «d’union nationale », d’union économique et sociale nationale !

Salariés et entreprises ont des intérêts communs, nous en sommes convenus. Ce qu’il faut maintenant, c’est se trouver des valeurs communes, dans le cadre d’un objectif commun : «s’en sortir le mieux possible». C’est en se mobilisant dans un effort commun, dans le cadre d’un partenariat «gagnant/gagnant» que l’on va pouvoir trouver des solutions. Il s’agit de faire taire les égoïsmes individuels pour regarder le bien commun. Bien sûr il va falloir négocier, se mettre d’accord, mais si les bases sont saines, la construction le sera aussi.

Les salariés ne doivent pas se contenter de gagner leur dans leur entreprise; ils vie doivent être heureux et fiers d’y travailler. Etre conscients de participer à un projet commun. Et c’est aux dirigeants de savoir leur redonner cet enthousiasme.

Ces valeurs, elles sont liées au projet de l’entreprise, à la manière de le partager, au respect humain, à l’information honnête des équipes, à une vision dans laquelle l’homme passe avant le profit (sans pour autant que celui-ci soit sacrifié), à la restauration d’une véritable bienveillance.

Si les salariés sont heureux et fiers de travailler dans leur entreprise, s’ils ont confiance dans leurs dirigeants, le reste suivra (efficacité, productivité, motivation…). C’est vers ces valeurs d’union que nous devons tourner si nous voulons tous nous en sortir.

Patrick Visier
Président de Stress Experts

 

 
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