En cette période de vœux, formulons celui de combiner pour tous les objectifs de haute qualité de vie, de santé, de prospérité avec ceux d’une justice sociale plus équitable, celui de maintenir la capacité de la Terre à supporter la Vie sous toutes ses formes et dans toute sa diversité, en bref celui d’un développement durable et harmonieux !
Rappelons que "Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". Cette définition, émise par Gro Harlem Brundtland en 1987, fait depuis consensus.
La fin d’année 2009, couronnée chichement par le sommet Copenhague, a mis en exergue le réchauffement climatique et la lutte contre les inégalités Nord/Sud.
Les risques majeurs susceptibles d’affecter la planète entière à court ou moyen terme : ont été identifiés il y a plus de 20 ans. Le changement climatique global dû à l’accumulation des gaz à effet de serre et la grave détérioration de la couche d’ozone stratosphérique attaquée par des gaz de synthèse fabriqués par l’homme, accaparent une grande partie du débat. La pauvreté dans le monde aussi. La démographie galopante inquiète. Aurons-nous assez de ressources ?
Le concept de développement durable gagne du terrain.
Il repose "académiquement" sur trois piliers : l’économique, le social et l’environnemental.
De plus en plus, on l’associe au terme d’écosystème.
On comprend que nous faisons partie d’un Tout et que le tout interagit.
Les écosystèmes sont alors autant d’ensembles en interaction.
L’Univers, le monde, les institutions, les nations, les associations, les collectivités, les entreprises, les individus, tous sont concernés.
Le développement durable est une aventure collective.
Doublons-la d’une aventure personnelle au-delà des bons gestes et bonnes pratiques.
Une aventure au cœur de notre propre réacteur : l’écosystème qui nous compose.
Et oui, l’Humain est une planète qui pense, vit, respire, absorbe, recycle, élimine…
Une merveilleuse petite planète riche de milliards de neurones, d’un cerveau siège d’une activité électrique incessante, de muscles en activité permanente, d’un réseau complexes de nerfs, d’une noble pompe : le cœur œuvrant sur des milliers de kilomètres de vaisseaux sanguins, d’intestins gros ou grêle, le tout doté d’une grande sensibilité au stress.
Notre énergie est renouvelable. Le bon stress nous y aide.
C’est un formidable levier, un fabuleux booster d’énergie, de créativité, d’entrain !
Le mauvais stress, lui, hautement transmissible, assure une contagion sournoise. Il peut s’attaquer aux forces vives d’une communauté, la démotiver.
Pour exemple : un manager stressé crée dans son équipe des inhibitions, un piètre engagement, un "précautionnisme" supérieur, de l’agacement, du découragement et parfois de l’absentéisme ou la maladie.
Et ce cortège de nuisances prend parfois le chemin de la maison, gagne
d’un individu à l’autre et de soi à soi même, encore bien davantage !
C’est pour cela qu’il faut apprendre à gérer et manager son stress.
Ne pas tout attendre de l’extérieur et donner de la consistance et de la résistance à nos trois piliers personnels: cœur, corps, cerveau !
Au-delà de toute norme, le bien-être de la collectivité repose aussi sur la dynamique intérieure, l’exigence, et la discipline propre à chacun.
Cela tient autant du développement personnel, que du développement durable !
Le bonheur que l’on se souhaite en ce début 2010 est, pour partie dans nos propres filets.
Libérons-le et offrons d’heureuses ailes à "l’effet papillon" !
Jeanne COUROUBLE
COCODEAL
Membre du réseau Stress Experts
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