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Et si l’on décidait d’être heureux au travail ?

Prétendre que l’on décide d’être heureux... même au travail !            
Même en y mettant un point d’interrogation, Il fallait oser !

Pour ce qui est de la première partie de la proposition, contrairement à ce que le brouhaha ambiant et les messages délivrés par les media pourraient nous laisser penser, elle n’est pas vraiment révolutionnaire. Voltaire, au début du 18ème siècle nous avait déjà indiqué cette voie, lorsqu’il nous confiait  « j’ai décidé d’être heureux, c’est meilleur pour la santé ».

Mais y ajouter « même au travail », n’est-ce pas jouer les provocateurs ? Si c’était vrai, cela se saurait ! Parlerait-on autant de stress, de souffrance au travail, de mal-être ? Vous tapez l’expression « stress au travail » sur Google : il vous arrive 1.790.000 réponses en 0,06  secondes ; « Mal-être au travail et ce ne sont pas moins de 1.430.000 réponses en 0,08 secondes. Alors ?
Une fatalité ?

Vous, qui, à un titre ou un autre, êtes confrontés à cette épidémie, condamnés à tenter de « réparer » tant bien que mal ses effets hautement néfastes, que diriez-vous de vous intéresser au bien-être ? De troquer les investissements consacrés à la lutte contre le mal-être, tristement indispensables quand le mal est fait, pour ceux consacrés à la prévention, à la création de mieux-être.
Utopie ?
Non, simple question de bon sens. Il suffit juste

  1. De remettre les choses à l’endroit, prendre les choses dans le bon ordre : Veiller à réunir les conditions génératrices de bien-être pour ne plus avoir en permanence et tous azimuts à lutter contre les effets du mal-être. Choisir d’agir sur les causes plutôt que chercher à combattre les conséquences néfastes d’un mal qui perdurera, faute d’être éradiqué. Vous viendrait-il à l’idée de monter les murs d’une maison sans vous être assuré de la qualité de ses fondations ? Si les fondations ne sont pas adaptées, vous aurez beau remédier aux fissures avec un enduit, elles réapparaîtront et le temps aidant, de nouvelles fissures risquent même fort d’apparaître ; vous voilà pris dans un cycle infernal, faute d’être intervenu sur les fondations, sources des malheurs…
  2. Faire ce qu’il faut ; ce qui tient à quelques fondamentaux, quelques principes simples, aisés à comprendre ; sans occulter toutefois, la ténacité que nécessite leur mise en œuvre…

Ce faisant, les principes qui en découlent - huit en tout - prennent souvent le contrepied des idées qui ont actuellement cours. Ils sont pourtant le fruit d’une longue expérience de manager opérationnel dans le monde de la grande distribution ; expérience dont les leçons se trouvent largement confortées par l’observation, en tant que consultante en management, de la vie dans de nombreuses entreprises, de taille et secteurs d’activité fort divers.
Quels sont ces principes dont le respect permet de retrouver le goût de vivre, y compris du lundi au vendredi ?
Huit principes, huit points de vigilance - les bonnes questions - à garder à l’esprit pour en faire une discipline de pensée et de vie. Et une démarche en trois temps, soit dans l’ordre du parcours à adopter :

Temps n°1 : Se préoccuper de soi : les fondations de la maison !

  1. Se faire confiance - cultiver une juste confiance en soi ;
  2. Veiller à l’équilibre  « corps, cœur, esprit » sans en laisser un au bord de la route.
  3. Prendre en considération ses besoins sans se laisser imposer ceux du voisin, fut-il votre patron ;

Temps n°2 : S’engager professionnellement : entrer dans le jeu !

  1. Expérimenter le bien-être : faire le test de l’implication et de la compétence dans son job ;
  2. Éviter l’erreur de casting d’entreprise ;
  3. Reconnaitre ses talents et construire sa vie professionnelle autour d’eux.

Temps n°3 : être conscient d’être un élément d’un tout dont tous les éléments sont interdépendants.

  1. Faire des pensées positives une hygiène de vie et de son regard un allié
  2. Élargir son horizon et innover pour parvenir à des solutions à valeur ajoutée globale.

Ces principes sont exposés en ayant recours à des exemples vécus dont parlent les protagonistes (verbatim), et à des schémas pour en faciliter la compréhension ; des quiz et des sondages minute permettent tout au long de l’ouvrage de faire le point personnellement et quelques façons de faire sont proposées pour progresser.

Ce parcours montre bien que, à partir du moment où les besoins vitaux sont satisfaits, le plaisir de vivre n’est pas une question de moyens. Que vous disposez en vous-même de tous les outils nécessaires pour retrouver ce plaisir : il n’est ni trop tôt ni trop tard ; c’est toujours le moment et c’est toujours d’actualité tout au long de notre vie.

En gardant présent à l’esprit ces quelques principes de bon sens, en passant vos choix et décisions à leur crible, pour reprendre le slogan de l’Essec, « you have the answer ».
Vous avez la réponse à deux titres :

  1. Vous êtes le seul à même de vous connaître « de l’intérieur », et, pour cette raison, le plus compétent de tous pour découvrir « qui vous êtes vraiment » et... chercher à le devenir :
  2. Il est beaucoup plus sûr d’intervenir sur soi, de prendre les commandes de sa vie, que d’attendre de son environnement qu’il se modèle à l’image de ce que nous aimerions qu’il soit. Faire la paix avec soi en s’acceptant, exercer sa ou ses passions, éprouver le plaisir du jeu collectif : rien n’arrive par hasard - faire en sorte d’être « celui par qui tout arrive » plutôt que « celui à qui tout arrive ».

Pour A. Gide il y a « ceux qui voudraient améliorer les hommes et ceux qui estiment que cela ne peut se faire qu’en améliorant d’abord leurs conditions de vie. Mais il apparait que l’un ne va pas sans l’autre et on ne sait pas par quoi commencer ».

Le  dernier chapitre apporte une réponse à cette question : « soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » comme le conseille Gandhi, sans attendre que le monde change. C’est encore la meilleure façon de voir le monde changer

Chacun a un rôle à jouer, une place et une mission ; de surcroît, en la mettant en œuvre, il en sort grandi et plus heureux, pas seulement au travail !

Si après cette lecture, vous vous sentez revigoré, la tête pleine de pensées vivifiantes, vous avez peut-être même fait une plongée dans la fraîcheur de votre enfance (ce sont deux fillettes de 5 et 8 ans qui ont illustré de leurs dessins chacun de ces principes), alors il aura atteint son but : avoir grand ouvert le champ/chant des espérances.

 

Monique Pierson
mop.pierson@gmail.com



Ce qu’en dit l’éditeur (AFNOR) :
Dans un ouvrage clair, écrit avec générosité et joliment illustré par des dessins d'enfants, Monique Pierson communique de façon simple sur des principes de bon sens, ce qui rend l’ouvrage très agréable à lire.
Encore un ouvrage « psy » sur les sempiternelles mêmes recettes pour être heureux au travail ? Non, ce livre propose une vision nouvelle, combinant à merveille les convictions profondes qui animent notre moi le plus intime et les questions que l'on se pose dans le cadre professionnel.
Vous voulez réapprendre à vous faire confiance et vous engager dans un travail qui ait un sens pour vous ? Lisez ce livre !
Actuellement disponible à l’AFNOR www.boutique-livres.afnor.org et sur : www.amazon.fr - www.alapage.com - www.decitre.fr - www.fnac.com

 

A propos de l’auteure : Monique Pierson, de formation scientifique et psychologue, première femme diplômée de l'ISSEC, a participé à une action collective de reconversion des mineurs du Bassin Houiller lorrain et exercé des responsabilités RH dans l'industrie pharmaceutique, et la grande distribution, avant de diriger un hypermarché, puis la logistique d’une grande enseigne.
Mue par le désir et la nécessité de se réinventer, Monique Pierson a créé en 1998, Diag'Expert, cabinet de conseil en management dont la mobilisation des équipes constitue le cœur de métier. Elle y a développé des outils de pilotage d'une entreprise à visage humain : tableau de bord prédictif de la performance de demain, enquêtes clients miroirs bâties avec les collaborateurs de l'entreprise, démarches compétences et audit interne

 
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